mercredi 27 août 2008
être organisé pour être plus fort
Au delà du phénomène thermique qui se produit sur ce feu de maison, j'ai surtout été frappé par le professionnalisme des pompiers qui interviennent. Pas un pompier qui coure, qui crie. Personne n'a besoin de se parler, comme si le collectif est tellement fort que chacun sait ce qu'il a à faire et ce que font les autres. Et ce aussi bien avant, qu'après le phénomène thermique, une belle leçon de maitrise de soi et d'efficacité !
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5 commentaires:
Ils sont trop forts ! Même après le "souffle", NO PANIC ! Cela montre une belle maîtrise de leur sujet. Culturellement ,chez nous, difficile de ne pas courir : de par l'orientation de notre formation et l'impact sur la population et notre hiérarchie de cette impression de "passivité" toute relative. Bien des choses à changer dans les mentalités ... courage !
Bonjour,
Tout à fait d'accord aec le commentaire. Par contre, je ne partage pas vraiment la nécessité "culturelle" de courir et de crier.
J'ai pour ma part toujours agit à l'inverse et je transmets cet enseignement à mes stagiaires, notamment les futurs sous-off.
Mes arguments sont les suivants :
1 Peu importe ce que pensent les péquins (civils), ce sont eux qui nous appellent et qui ont besoin de nous et pour pêtre efficace, il faut prendre des décisions réfléchies et non pas automatiques.
2 En me dirigeant vers un sinistre en marchant, je regarde et j'observe, le nb d'étages, la couleur, vélocité et vitesse des fumées, couleur et intensité des flammes, le nb de personnes se manifestant éventuellementaux fenêtres, le vent, la position des hydrants, les circulations (accès des renforts), etc...
Ainsi, en arrivant au pied du bâtiment, non seulement je ne suis pas essouflé mais en plus j'ai collecté de nombreuses informations.
De plus, cette attitude de calme a tendance à se transmettre au public et SP déjà présents, la panique elle aussi se transmet vite, donc choisissons plutôt le calme.
Quand à l'aspect culturel franco-français, il y a longtemps que je n'y suis plus attaché.
Mes références et racines culturelles "pompiers" sont ailleurs. Ceux qui me connaissent savent où.
Amitiés à tout le groupe des girondins.
SM
Salut Stéph ,content de ta visite sur notre petit espace de réflexion.Concernant mon constat sur nos habitudes locales voire nationales ,je ne les ressens pas comme une nécessité mais comme un bon gros carcan de la tradition et du pompier "guerrier". Le métier après des années d'immobilisme bouge enfin ,grâce à des gens notamment comme toi et Sylvain qui êtes passés du côté obscur de la force (...;) et qui servez notre cause en utilisant vos connaissances et votre ouverture. A mon humble niveau d'adjudant ,j'essaie d'appliquer un bon "à vos rangs, à vos fonctions" derrière le fourgon pour recentrer les émotions de chacun et poser la situation .Je garde en souvenir l'image d'un Major de la "Brig" à Dauphine où j'étais , le Major Brochard , qui se mettait au pied du bâtiment et prenait le temps d'allumer sa pipe en observant la situation .Son calme était rassurant et reste encore un exemple pour moi.Mais tout cela ne vaudra que si tous les maillons de la chaine fonctionnent de la même manière. Au boulot!
Salut les gars du 33,ici un gars du 42.
Tout d'abord félicitations pour votre blog riche en info et que je consulte assez réguliérement.
Les vidéos que l'on y trouve sont intéressantes par le fait que l'on peut s'en servir comme support .
Il est vrai que l'on peut y observer un calme et une maitrise qui met tout de suite en confiance, même après le souffle ou l'on peut voir un des équipier qui ressort comme si de rien était.
Je partage également cet avis ou l'on transmet ce que l'on laisse paraitre.Et trop souvent on voit toujours des SP s'agiter dans tous les sens. Comme dirait l'autre ne confondons pas vitesse et précipitation.
Par contre j'ai vu d'autre choses , comme le fait de renter debout bille en tête, pas de test avant d'entrer , debout face aux ouvrants, pas de binome de sécurité (comme souvent chez nous d'ailleurs), mais peut être que c'est une autre méthodologie ops et puis la critique est bien facile le cul bien calé sur son fauteuil et en plus bien au chaud, mais ce n'est pas pour cassé juste une critique objective pour monter à nos stagiares et faire prendre conscience que le danger est bien réel, et que sur ces phénomènes nous avons encore beaucoup de choses à apprendre.
J' en profite pour vous proposer si certains sont Ok pour échanger certaines données sur vos methodes pédagogiques, le déroulement de vos formations savoir un peu comment ça se passe chez vous comme chez nous (peut etre êtes vous déjà au courant puisque certains d'entre vous sont venus découvrir SERAPHIN....petits veinards)
et peut être + si affinités qui sait
En tout cas à bientôt j'espère
foued115@neuf.fr
Salut à toi Foued ! Le savoir ne vaut que s'il est partagé et le petit pouvoir que certains exercent en ne divulguant rien pour avoir un ascendant m'irrite au possible (j'ai des noms ...;). Si un article ou une vidéo peut modestement participer à la construction de "votre" réflexion sur intervention alors l'objectif est atteint ! Au passage je remercie tous ceux qui partagent ma vision des choses et qui me remettent en offrande sur l'autel du savoir quelques uns de leurs "trésors" durement glanés sur la toile en particulier les sieurs Etienne, Franck .Grâce à des gens de bonne volonté on garde la foi dans notre profession si chahutée et en la nature humaine.
Donc ,pour les échanges pas de problème si tu as des questions tu peux nous joindre par mail ou par téléphone (n° perso: 06.07.78.56.43). Si tu as des photos du 42 n'hésites pas !
A très bientôt .
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