samedi 26 juillet 2008

La Graaaande Invitation !!! , suite


Comme promis ,voici un petit compte-rendu de notre visite sur le plateau de PROMESIS à Roanne , les 15 et 16 juillet .

Souhaitant pour ce voyage répondre rapidement à l'invitation ,et quelque part affirmer notre motivation et notre profond intérêt , nous décidons de nous déplacer pour ce périple de 500 km sur le premier créneau offert pour participer à la campagne 18 (un signe ... !!!).

Arrivés à Roanne , première prise de contact avec nos hôtes jusqu'alors virtuels , Antoine JOACHIM et Franck GAVIOT-BLANC avant d'aller dîner et assister pour le dessert ... à un brûlage de nuit.
Comme nous l'avait précisé Franck , il s'agit sur cette campagne , de brûlages sans intervention hydraulique des opérateurs , visant à finir d'étalonner le fameux SERAFIN dans différents scénarios d'ouvertures de porte. L'observation nocturne des phénomènes , à notre grande surprise , révèle des détails lors des différentes phases du brûlage très intéressants qui s'avèreront effectivement le lendemain "pollués" par la lumière du jour.
Après une bonne nuit pleine de rolls nous retrouvons sur zone , notre duo de pyromanes et le coordinateur ô combien communiquant , Gaétan MITANCHEZ (appartenant à la société GIMAEX) sans qui notre visite n'aurait pu être possible .


Rencontre intéressante car ce dernier par un exposé clair tente de répondre à nos interrogations (et à celles que nombreux se posent ...) sur le financement du programme . Suite à nos humbles remarques d'intervenants extérieurs, des précisions sur leur site devraient renseigner une partie des sceptiques . Dans tous les cas , les conditions de diffusions des résultats (sans censure) et la validation par des autorités indépendantes et reconnues (le CNRS par exemple) seront les garants nécessaires d'une crédibilité espérée , à suivre ...


Mais revenons à notre deuxième brûlage , où gracieuse autorisation avait été donné pour pouvoir pénétrer dans le ventre de la bête . Démarrage du foyer , longue observation de l'évolution d'un feu sous ventilé sous un superbe plafond de fumées stratifié , puis sortie pour décharger les EPI . Antoine à l'expérience éprouvée détermine à quelques secondes la mise à feu des fumées de ce feu contrôlé par le comburant et nous invite au réengagement juste devant l'ouvrant pour ressentir entre autre le rayonnement si particulier dans cette phase d'imminence du phénomène . Tous nos sens en éveil , guidés par les commentaires avertis de nos chaperons nous avons pu observer nombres de détails qui sur notre simulateur sont dilués (seul un caisson décalé peut éventuellement supporter la comparaison).
Pour terminer cet après midi le bouillonnant Franck , nous présente des très intéressantes modélisations sur les effets d'impulsions dans le caisson et finit à notre demande par une démonstration de son bébé , un prototype d'une lance qu'il a mis au point pour répondre aux contraintes d'un feu d'appartement et qui sera dès sa commercialisation sur le blog de flashover33 ;)
En conclusion , flashover33 a été honoré de cette inattendue attention et hormis le fait que nous ayons inauguré le livre d'or de PROMESIS, notre petite intrusion à cette belle aventure nous a permis d'entrevoir une partie de la team et de leurs objectifs prometteurs . Leur passion et leur complémentarité ont été en ce qui nous concerne , une vraie richesse pour nos échanges .

Un grand merci
  • à Gaétan , pour son accueil et ce qui restera un grand mystère , la praluline
  • au calme et expérimenté Antoine , pour sa disponibilité et la qualité de ses commentaires éclairés
  • à Franck à la passion débordante , issu d'un croisement entre Géo Trouvetou et le professeur Tournesol

Si vis pacem, para bellum
Si tu veux la paix, prépare la guerre

p-s: un article sur promesis.fr de notre passage est déjà en ligne

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le Flashover (EGE) tel que décrit dans le GNR « Accidents thermiques» de février 2003 et tel que définit par les chercheurs, est le phénomène de transition rapide qui permet à un feu contrôlé par le combustible de passer brusquement de la phase de croissance à la phase de plein développement.

Cette transition visible sur certaines vidéo du NIST (ou autres) se met en place moins de 10 minutes après le départ de feu. Il peut-être légitime de vouloir savoir comment un binôme en opération peut arriver à être pris au piège par un phénomène qui se met en place avant même que les secours ne soient arrivée ?

Entre le départ de feu, l’appel, le trajet, la reconnaissance, l’établissement et la phase de progression dans le compartiment il se passe bien souvent plus de 10 minutes. Il semble donc impossible de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment !?! et pourtant des intervenants se font piéger…

Peut-être y a t-il une nuance de dynamique de développement de l'incendie que nous n'avons pas encore bien saisi…

SERAFIn nous permet de reproduire ou pas (c’est nous qui le décidons en fonction des scénarios), une transition similaire à celle d'un Flashover mais près de 25 à 30 minutes après la mise à feu du foyer source. Ce « retard » de déclenchement est lié à la sous ventilation du foyer ce qui provoque une rupture dans la phase de croissance du feu en phase pré-flashover. De fait, ne disposant plus d'assez de comburant pour atteindre le plein développement le foyer va s'adapter et régresser en puissance. Il devient alors contrôlé par le comburant. En opération, il en ai de même. Le Flashover (EGE) conçoit un feu ou l'ouvrant est complètement ouvert. C'est ce qui explique la rapidité de développement de l'incendie (entrée de comburant facilité et évacuation de la fumée sans contrainte). Si la ou les porte(s) qui permettent d'accéder au foyer sont entrouvertes, il se produit une limitation en approvisionnement de comburant et l'évacuation de la fumée devient difficile de fait naturellement le feu devient sous-ventilé (il s'étouffe de lui même). Il va donc s'adapter à cette contrainte en limitant son développement. Une fois les intervenants sur place, moyen hydraulique en main, ils vont commencer une action de recherche de victime ou de foyer. Pour ce faire, ils vont ouvrir une ou plusieurs portes et ainsi mettre en place (inconsciemment) une réalimentation du foyer en air (l'air se déplace plus vite qu'un binôme et n'a pas à "rechercher" le foyer, il s'y rend naturellement). Cette modification aéraulique permet alors au feu de reprendre une phase de croissance "normale" et si les conditions sont réuni, de mettre à feu les fumées encloisonnées dans tout le compartiment. Dans ce cas de figure, ce sont les intervenants eux-mêmes, de par leur actions qui vont être à l'origine du déclenchement de la mise à feu du plafond de fumée sous lequel ils progressent !!!.

A partir de là, il devient possible de comprendre pourquoi et comment dans des délais supérieurs à 10 minutes il est possible qu'un binôme en opération puisse se faire prendre au piège par une mise à feu soudaine du plafond de fumée sous laquelle il évolue.

Cette transition brusque, persistante mais ne produisant pas de surpression remarquable peut être apparenté à un Flashover, toutefois ce Flashover n'est pas déclenché "par lui même" comme si nous étions sur un feu contrôlé par le combustible ; il est déclenché par les secours. D'où l'importance (de mon point de vue) à différencier le Flashover (EGE) qui se déclenche de lui même assez rapidement (comprenez avant l'arrivée des secours donc sans "réelle" danger pour l'intervenant) et ce phénomène qui est déclenché plus tardivement par les secours qui sont engagés...

Il est question ici de "Flashover Induced by Ventilation" (sous entendu un Flashover induit par une reprise de ventilation). La nuance entre Flashover (EGE) et Flashover Induit par la Ventilation peut paraître certes "désuète", toutefois, elle doit faire prendre conscience que lorsque des intervenants sont pris au piège par un tel phénomène c'est peut-être parce qu'ils n'ont pas été informé de cette nuance...et de suite on peut se rendre compte de son importance, car le Flashover Induit par la Ventilation peut être retardé ou évité par un gestion raisonné de l'ouvrant du point d'entrée dans la structure (c'est le principe de " l'anti ventilation" dont parle certains).

Mais attention, contrôlé son ouvrant c'est :

- ne pas l'ouvrir trop de façon à ralentir voir empêcher le déclenchement de la transition, mais c'est aussi

- ne pas fermer trop, afin de ne pas se placer en ambiance pré-Backdraft par le fait d'une sous-ventilation excessive et ainsi se trouver en mauvaise posture en cas de rupture accidentelle de vitrage ou de la création d'un seconde ouverture dans la structure sinistré par exemple.

Voilà en quoi consiste une gestion "raisonné" de l'ouvrant et voilà pourquoi nous avons porté autant d'intérêt aux essais de la campagne 18.

SERAFIn, nous permet de simuler une progression en couloir, comme celle que l'on pourrait rencontrer dans un hôtel, un hôpital, un bateau, un ensemble de bureau, un couloir d'immeuble des laboratoires de recherche etc. . Le combustible étant abrité, nos applications d'agents extincteurs ne l'impact jamais et ainsi nous ne travaillons que sur le refroidissement de la phase gaz chaude (3D) jamais la phase solide (2D). En fonction du niveau de développement du foyer, il est possible de progresser sous le matelas de fumée. Le fait de ne pas traiter cette fumée rend assez rapidement impossible la progression et le fait de laisser la porte d'accès ouverte diminue le temps de progression. L'optimisation, (du O de PROMESIS) consiste à travailler sur les agents et les moyens extincteurs, mais aussi sur la tactique associé. Comprendre les limites de l'anti ventilation, par exemple fait partie intégrante de l'Optimisation.

Un des but de PROMESIS est de synthétiser les recherches ayant été faite depuis 1990 sur le feux sous ventilé et leur traitement (Pré et Post Flashover), afin de mettre toutes les connaissances disponibles à disposition des partenaires du programme. Cela représente, environ 6 ans de travaux en recherche bibliographique (soit plus de 70 articles, une vingtaine d'ouvrages, quelques DVD, des mails en Suède, en Finlande en Angleterre, etc.) donc beaucoup de théorie sur l'incendie et la façon d'y faire face mais aussi quelques semaines de formation en France, au Luxembourg, en Finlande, en Suède... .

L'ensemble de la phénoménologie sur les Événements Hostiles du Feu a été mise à jour en 2000 par le Dr Lars-Göran Bengtsson lors du 3ème séminaire International Fire and Explosion Hazards en Angleterre. Avec son autorisation, j'ai repris une partie de sa présentation que j'ai implémenter d'explication et de photos afin de concevoir 3 posters qui seront consultables sur le stand PROMESIS lors du CNSPF de Rennes.

etienne a dit…

Bonjour Franck et Stéphane, merci pour ces explications passionnantes et « promesisteuses » (sans mauvais jeu de mots) ; qui si besoin était confirment notre long chemin à parcourir pour mieux comprendre le système feu…
J’ose quelques commentaires quant aux notions d’actualité de « feu contrôlé par le combustible » (FCC), et « feu contrôlé par la ventilation » (FCV)…

Clin d’œil amical au 91 : « Pour apprendre, comparons »…et restons « terrain » !

I - FCC
def p 299 “Euro firefighter” Paul Grimwood ; p 45/46 “3D Firefighting”

Exemple :
- Feu de corbeille à papiers dans un coin d’une chambre vide (volume classique 12m2, bâtiment en construction, structure béton), ayant une fenêtre ouverte et une porte fermée.

- Ce feu est de faible intensité, isolé d’autres matériaux combustibles, dans un volume relativement grand (en comparaison du foyer).

- Il est caractérisé par un apport d’air suffisant permettant la combustion des gaz de pyrolyse libérés. Sa croissance est limité par la quantité de combustible disponible.

- La réaction de combustion a lieu en « 2Dimensions », (ou phase « solide »), à la surface des matériaux…jusqu’à extinction faute de combustible !

II - FCV
def p 271 “Euro firefighter” Paul Grimwood ; p 106 “3D Firefighting”

Même exemple de feu de corbeille, mais :
- Dans la même chambre en « activité » : donc meublée, décorée, équipée…et isolée !
(notion de mûrs « chauds » car isolés, réduisant ainsi la perte aux parois)

- Dans le même coin, sous un fauteuil rembourré en polyuréthane, près du bureau en agglo…

- Fenêtre ouverte, porte fermée (facteur de ventilation identique au 1er cas)

- FCC car feu de faible intensité dans les premiers instants suivant sa naissance, avec un apport d’air correct…
Puis, assez tôt dans sa phase de croissance, ce FCC devient FCV car une transition a lieu, à partir du moment où les ouvrants sont trop petits pour alimenter correctement le feu en air…au vu de tous les matériaux combustibles dans la pièce (=charge calorifique), auquel vient s’ajouter un plafond de fumées !

p 89 guide du formateur Accidents thermiques : « si le flux de gaz libérés est trop important pour que la flamme puisse le brûler entièrement (excès de combustibles pour les capacités de ventilation), l’atmosphère de la pièces va voir sa concentration en combustibles (gaz = suies ) augmenter »

La puissance du feu est alors limitée par le degré de ventilation (l’apport d’air), ici la fenêtre ouverte (2m/1m) qui va quand même permettre la croissance du feu localisé à notre corbeille/fauteuil (2.5 MW d’énergie libérable par ce genre de fauteuil , sachant que l’EGE peut avoir lieu dès 1.5 MW !) jusqu’à l’EGE dans la chambre.
NB il est déclenché par la chaleur en moins de 10min (cf vidéos test), et donc en effet à priori avant notre arrivée sur place : le feu sera développé dans une pièce, avec « une fenêtre allumée ! »

III FCV et DRF (développementSSS rapideSSS du feu)

Même ex. de feu de corbeille, dans les conditions ci-dessus mais avec la fenêtre juste entre ouverte (porte fermée
.
- Le feu en phase de croissance est encore davantage « contrôlé par la ventilation ».

- La fenêtre, si elle cède (sous la chaleur en cas de choc thermique, suite à une mise en dépression du volume, un bris volontaire ou non des secours), autorise un apport d’air risquant de provoquer un EGE induit par cette ventilation supplémentaire « ventilation - induced flashover » (NB ce surplus d’air permettra au feu de produire plus de chaleur, élément déclencheur de l’EGE cqfd).

- Un « emballement thermique » (« thermal runaway » 3D Firefighting p9 et 35) provoque ce type de flashover, car :

- bien qu’une masse de fumées supplémentaires puisse être ventiler par le haut de la fenêtre désormais ouverte…
- … davantage d’air alimente le feu en partie basse de celle-ci, entraînant une production de chaleur/énergie supérieure à ce que l’ouvrant ne peut « évacuer » !!!

(cqfd : quid des « missions » données à la volée ; sans réel objectif ni sens; au porte lance s’engageant dans des volumes enfumées : « reconnaissance/ventilation (sic) /extinction »)

Sans rentrer dans les détails : Même feu, mais fenêtre demi-ouverte et façade au vent, et là :
risqueS de « high pressure backdraft » (explosion de fumées haute pression type Neuilly ) ou de « blow torch » (torchère type feux en IGH) lors de l’ouverture de la porte d’entrée …


IV FCV et TOOTEM …

Bref, ces feux eux en espaces clos ou semi - ouvert se développant dans des conditions sous ventilés sont à notre arrivée très souvent des FCV, cette réalité opérationnelle s’est accrue depuis 30 ans, du fait notamment :

- d’une meilleure isolation des structures bâtimentaires
- de charges et de potentiels calorifiques croissants

- Or la puissance de ces feux, d’allure jugée complaisamment « juste fumigènes », est trop souvent sous évalués ; bien que les risques de Développement Rapide du Feu y soient majeurs.
Notamment comme tu le soulignes en cas d’apport d’air non contrôlés !
Ces feux sont des tueurs de pompiers, surtout dans les 5 premières minutes suivant notre arrivée.

- Une fenêtre allumée, OK , mais ... “Where is the next flashover ?” comme le dit l’expert australien John mac donough ? (NB : si il y a notion de sauvetage de civils, pire de pompiers, combien de sécurités vont sauter quant à ces dangers de DRF, exemple le plus récent Charleston 2007 : 9 SP morts, Blaina 1996 2 SP morts…)

- La Lecture du Feu et de la structure, l’anti-ventilation et la ventilation tactique, l’engagement puis la progression sous TOOTEM avec l’attaque des fumées par inertage, puis l’attaque massive du/des foyer sont capitales pour s’en protéger et les combattre.

- Ce même feu avec la fenêtre fermée, mais la porte de la chambre ouverte sur couloir en « T » menant à porte entrée de l’appart… Elle-même fermée….ça vous rappelle rien : vive Seraphin !!!
( rappel : le facteur de ventilation d’un ouvrant de 2m/1m permet au feu de libérer une puissance de 4.2 MW…)

La tactique consistant à « Stabiliser l’environnement », débattue lors de la récente conférence en Suède des précurseurs mondiaux de ces techniques tactiques de luttes des feux de structures, prend alors toute son importance. « Put the fire into neutral » dirait John Taylor, qui prône l’attaque avec comme point d’orgue la « gestion de l’air/des voies d’air » (ATM : Air Track Management cf www.Smokeburns.com).

Mais après l’ouverture de porte, en l’absence de foyer visible, juste confronté à un plafond de fumées (dans un ou plusieurs volumes devant être traversés pour atteindre le foyer initial)…
Quelle conduite à tenir en cas de test du plafond négatif (l’eau ne retombe pas) quel comportement à adopter pour les binômes lors de cette progression menant au feu se développant ou pleinement développé, là où l’attaque massive sera mise en œuvre ?

- Le GNR « lances » reste évasif voire imprécis sur ces notions de progression et d’inertage des fumées car :

* les dessins présentent un seul volume en feu
* certes les risques de « perturber la stratification » sont souvent évoqués, p34 entre autres
* du fait des excès d’H20 p13 qui pourrait « pousser le feu » p34
* on nous conseille d’utiliser la « quantité d’eau suffisante pour absorber un maximum de chaleur » p35 mais p91 et p 69 l’inertage des fumées ne peut se faire qu’à « 500 l/min » !
* Pourtant, la différenciation entre celui-ci et l’attaque massive est évoquée p 30…sans plus d’explications
* de même, l’angle de diffusion est réglable à notre « convenance » mais limité à « 45° » p29

Constat :

- Les fumées restent sous estimées (surtout si claires et « froides », bien que combustibles…)

- La température des fumées censée être estimée par le Test du plafond est trop souvent « faussée », car jet trop étroit (plus de portée, grosses gouttes), débit trop important,
NB le GNR EF/EGE indique qu’il faut en faire plusieurs (sic !)

- On reproduit sur intervention les gestes répétés en formation, or à ce jour la formation demeure inadaptée faute de moyens (caisson de configuration T, ou L ; feux réel sur bâtiments etc) et de temps dévolu lors des FI, FAE, FMA…


- Paul Grimwood et consorts sont bien plus clairs dans 3D Firefighting p128 à 131 avec le « 3D Gas cooling », idem dans Euro Firefighter p 261 avec « cooling gases in the overhead » :

But :

En lien avec un test du plafond « négatif », lors des progressions en volumes enfumées, absorber un maximum de chaleur avec un minimum d’eau pour ne pas rompre l’équilibre thermique.
Le but étant que la contraction des fumées soit supérieure à l’expansion de la vapeur !
sans quoi la création massive de vapeur humide risque de brûler les victimes comme nous, de rompre la visibilité et de pousser les fumées/le feu vers d’autres volumes.

Comment :

- JDA à diffusion large (gouttelettes mini pour surface échange maximum) 40 à 60°,
- dirigé en 3D à 45° vers les fumées (éviter d’atteindre les parois),
- débit mini/moyen/maxi selon les volumes (largeur pièce, hauteur de plafond) et le plafond de fumées (densité, hauteur Zone Neutre)
- durée courte à moyenne.

NB : Limites de cette technique p263 dans 3D FF, la portée des impulsions (2m) surtout si le feu continue d’être alimenté en air, donc de dégager de l’énergie ; des fumées … (un panache véloce combiné à une voie d’air « surpasse » les capacités de ces impulsions courtes type pulsing et impose une attaque massive par impulsion longues plein débit)


A bientôt j’espère pour refaire le monde…et avoir plus d'infos sur ces nouvelles techniques à développer dans notre "village gaullois"...
Adaptons nous et restons humbles.
Bien amicalement
etienne