feux de structure et stabilité du batiment

On peut distinguer deux grands types de feu :

- Les feux de contenant : La structure du bâtiment est faite de matériaux incombustibles (souvent parpaing ou béton). Dans la plupart des cas, la stabilité est suffisante pour procéder à une attaque offensive (pénétration dans le bâtiment).

- Les feux de structure : sur ce type de feux, la structure du bâtiment est combustible (bâtiment en structure bois). Au cours de l'incendie la stabilité du bâtiment se détériore et peut être une source de danger majeure pour les pompiers. Il peut alors être nécessaire de procéder à une attaque défensive (par l'extérieur).

La grande majorité des feux contre lesquels les SP français luttent sont des feux de contenant, à l'inverse de nos collègues d'Amérique du nord. Mais tout ceci évolue et les bâtiments en structure bois commencent à s'implanter dans nos régions. Ces évolutions batimentaires nécessiteront une adaptation de nos techniques de lutte, sinon ...

Carnet rose

Nous avons le plaisir de vous annoncer la naissance du petit Lucas Journaux, résultat d'une combustion spontanée de meubles suédois ... Félicitations aux parents !

Hommage

Triste loi des séries qui touche nos collègues du SDIS de l'Ain avec la mort de 4 camarades en quelques jours.
En effet les 3 premiers décédaient lors d'un accident de canyoning à Cerdon il y a une semaine.

Lieutenant-colonel Christophe DUCHAZEAUBENEIX

Infirmier-Chef Cédric PONSARD

Sergent Thierry VANDERME

Et le mercredi 18 mars, le sergent Eric VIROT du CS Belley a été tué d'une décharge de fusil de chasse lors d'une intervention pour une personne ne répondant pas aux appels.

De très sincères condoléances pour leurs familles, leurs amis et notre soutien ému aux camarades du Sdis 01 et tout particulièrement au GRIMP 01.

R.I.P

Le casse-tête

3. de binômes

couleur et vitesse de sortie des fumées

Observer les fumées depuis l'extérieur, permet aux chefs d'agrès/groupe de mieux comprendre ce qui se passe à l'intérieur. Ces indications lui seront précieuses pour anticiper la suite de l'opération et assurer la sécurité des personnels engagés.

La vitesse de sortie des fumées est un indicateur essentiel. Plus la différence de température entre l'intérieur et l'extérieur du bâtiment est importante, plus le transfert de masse sera important et donc la vitesse des échanges (air/fumées) élevée. Ainsi, un écoulement de fumées laminaire, peu dense et lent sera synonyme de peu de température dans le local. Alors qu'un écoulement de fumées rapide, turbulent et dense = température élevée dans le local.

La couleur des fumées permet également de les caractériser :
- fumées grises, noires : combustion vive incomplète
- fumées brunes : gaz de pyrolyse
- fumées blanches : création de vapeur d'eau suite à l'utilisation d'une lance.

développement du feu

voici une vidéo qui retrace une expérience échelle 1 faite par le NIST. Cette vidéo relate comment un feu se développe dans le séjour meublé d'un appartement. Moins de trois minutes pour que le feu envahisse la totalité de la pièce...

Brûlages d' avril

Mise à jour du calendrier des brûlages du mois d'avril .

"En avril, dans le caisson ne te découvre pas d'un fil"

Merci à un de nos fidèles abonnés qui m'a envoyé cette brûlante photo, qui prouve bien que même en étant légers on peut faire monter la température (je ne pensais pas aux tenues ...)

Des tenues qui évoluent

Toujours à la pointe des nouveautés voici , tout chaud le test de mon ami Nicolas Audouin d'Albi d'un gilet aux capacités réfrigérantes ...

cliquez sur la photo pour le lien

"Nous avons eu grâce à un échange avec nos collèges de la caserne de Lougnon à Toulouse et en particulier au Capitaine Sans qui réalise des essais dans le cadre du risque RCH-RAD, la chance de découvrir un gilet nouvelle technologie appelé le KoolVestª de Respirex celui-ci étant réfrigérant. D'ergonomie proche d'un gilet par-balle, il est équipé de packs (4) d'un liquide qui se maintient à une température de 18° en absorbant la chaleur en excès du porteur. Une fois cristallisés les packs diffusent cette température pendant une longue période. Il nous a semblé intéressant de pouvoir le tester au caisson, l'effet est bluffant:

• les formateurs 1 ou 2 ne subissent pratiquement pas de contraintes thermiques
• leurs chemises F1 sont quasi sèches à la fin du brûlage
• la consommation de l'ARI est diminuée et ce malgré une charge supplémentaire de 4kg env.
  

Attention cet équipement n'est pas la solution miracle, sa mise en œuvre oblige à revêtir un équipement supplémentaire, parfois délicat en mode opérationnel. Mais son efficacité doit pouvoir quand même trouver des applications (porteur ARICF, FDN, GELD ou RAD-RCH comme le teste le 31)."

Dans le même esprit des petites idées qui me plaisent bien, voici ci-dessous le DRD (drag rescue device), un harnais d'évacuation intégré que certains connaissent peut être déjà.
Le sauvetage des équipiers fera peut être un jour parti de nos modules de formations.

merci Nico pour ta participation qui fait chaud au coeur !